Ce matin, au jardin
J’ai rencontré tes roses…..
Et ce désir soudain ,
D’aller faire une pause,
Et de relire sans fin
Ces poètes qui déposent
Dans ces recueils lointains
Qui ne sont pas en prose
Des mots qui font du bien !

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
– Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t’en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d’eux,
Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! – Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t’en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo

Tellement beau et symbolique…..affectueusement comme le doux battement
des ailes du papillon…
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c’est tellement beau et significatif……je ne rajoute rien….que mon affection
comme un battement d’ailes de papillon, Pascalou!
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